Broutards Seules les bonnes femelles résistent à la baisse des prix
La sécheresse, qui prend de l’ampleur, tend à maintenir des disponibilités sur les marchés alors que la demande est fortement ralentie. Si bon nombre d’opérateurs sont en congés d’été, les engraisseurs expriment peu de besoins face aux retards de sortie dans le jeune bovin. À l’exportation, les commandes pour l’Italie ne devraient pas reprendre avant la fin du mois d’août.
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Sur les marchés, les transactions sont très compliquées. Les broutards lourds restent la catégorie la plus malmenée. Les bons broutards charolais de 350 à 450 kg se valorisent en moyenne 2,55 €/kg vif. À Châteaumeillant, les prix des taurillons de 450 à 500 kg chutent pour s’établir à 2,39 €.
Les limousins sont également touchés par la demande atone. À Ussel, les broutards U de 400 à 450 kg se vendent autour de 2,49 €. S’agissant des croisés, le commerce est d’autant plus difficile. Sur le marché de Mauriac, les sujets de 350 à 400 kg affichent 3,46 € de moyenne.
Sur l’Ouest, la baisse se poursuit malgré les faibles volumes présentés à la vente. Les tarifs des broutards charolais, limousins ou blonds d’Aquitaine perdent 10 € à Cholet et à Châteaubriant.
En femelles, l’offre se montre tout juste suffisante pour satisfaire la demande italienne, encore soutenue. Les bonnes charolaises de 300 à 350 kg vaccinées pour l’exportation se vendent entre 2,65 à 2,75 €. Celles de la race limousine se valorisent entre 3,80 et 3,85 €. Aucun changement n’est à noter du côté des femelles ordinaires destinées au marché espagnol.
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